Des fleurs environnement durable pour la Saint Valentin
Plongeurs, plongeuse, sachez le, 90% (quatre-vingt-dix pour cent) des fleurs d’agrément en France proviennent de l’importation et sont cultivées sous serres chauffées et éclairées aux Pays-Bas ou à l’autre bout du monde en Afrique et Amérique latine par exemple.
Ces fleurs importées ont un impact très négatif sur l’environnement au moins 10 à 20 fois plus important qu’une fleur locale (cultivée en France et de saison).
Entre les pesticides, les engrais et autres produits chimiques, l’énergie pour le chauffage des serres, ainsi que les transports comme la livraison par avion, l’impact écologique pour un bouquet peut varier d’une façon incroyable en fonction de sa provenance, et de la saison.
L’impact environnemental dépend donc beaucoup du lieu de culture et de la saison. Une fleur cultivée sous serre va demander dix fois plus d’énergie qu’une plante de saison, cultivée sans chauffage.
Selon le site écoconso, « cultiver des fleurs dans des serres chauffées aux Pays-Bas consomme autant d’énergie et génère autant de CO2 que de les importer du Kenya ». D’autres pays lointains sont producteurs, comme l’Ethiopie, des pays d’Amérique du sud et l’Inde depuis peu. Ce qui pose un autre problème écologique par rapport à l’eau qui est nécessaire et la pollution que cela génère….sans parler des conditions de travail extrêmement pénibles dans certains pays.